Découvrir Barcelone signifie obligatoirement – ou presque – se rendre au Parc Güell. En effet, une des premières images que l’on voit quand on cherche Barcelone sur Google est celle-ci:

Le Parc Güell est situé entre les quartiers du Coll, la Salut, Vallcarca i els Penitents, el Carmel et Can Baró des districts de Gràcia et Horta-Guinardó. Il occupe à lui seul deux versants de la colline des Tres Creus – ou des Menes – et de la colline appelée Muntanya Pelada ou el Carmel. Rien que ça. Sa superficie s’étend sur 19 hectares, et son point le plus haut culmine à 210m d’altitude.
Pour s’y rendre, nous avons pris le métro Place de Catalogne jusqu’à la station Vallcarca. Cette arrêt dessert le coté gratuit du parc. Pour le retour, après avoir visité la partie payante, nous sommes partis de la station Lesseps. Si c’était à refaire, je privilégierais sans doûte le bus. En sortant du métro, il n’y a qu’une vingtaine de minutes à pied mais la montée est rude. Tellement qu’en pleine rue il y a des escalators! En panne.. ce jour là.
La montée avant la partie escalator!
Le parc est un espace vert en pleine grande ville! Honnêtement, sans ce parc je ne serais pas venue me perdre dans ce quartier ci qui n’a rien d’attrayant comparé au centre ville de Barcelone. Peut-être que c’est aussi à cause de la météo que j’ai moins aimé cet endroit. Nous n’avons eu que quelques heures de nuages gris sur notre séjour et c’était lors de notre visite au parc Güell.. Pas de chance pour cette fois, mais rien de bien dramatique.
Le Parc Güell est l’une des réalisations de l’architecte catalan Antoni Gaudí, qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Edifié entre 1900 et 1914, les architectes José Antonio Martínez Lapeña et Elías Torres l’ont restauré de 1984 à 1993. Cette restauration a donné lieu à des polémiques notamment concernant l’habillage en céramique du banc de forme ondulée de la terrasse du Parc Güell…
L’entrée se fait face à un énorme mur de pierres couvert de glycine. Une merveille. Ici, on entre à l’heure réservée, pas une seule minute plus tôt. Et attention, la sortie est définitive. J’explique pourquoi à la fin de l’article.
Les magnifiques glycines de Barcelone…
J’ai été surprise par la taille du parc côté payant. Je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus grand. Cela dit, ça n’enlève en rien la beauté du lieu, tout à fait fascinant.
Le parcours
Afin de ne rien rater, le parc propose de suivre un itinéraire fléché et on vous remet également un plan après le contrôle des tickets.
Sur le parcours, on retrouve 3 fontaines:
– La première: un cercle symbolisant le monde et un compas gradué, outil d’architecte, entremêlés à des imitations de troncs à travers lesquels l’eau s’écoule.
– La deuxième: une tête de dragon sortant du drapeau catalan, référence à la légende de Saint Georges très présente dans les héraldiques catalans depuis Pierre le Cérémonieux, et utilisée par Gaudi dans la Casa Batlló.
– La troisième et plus connue: un dragon, symbole du feu, qui est interprété comme la salamandre emblème de Nîmes, ville où Gaudi passa une partie de sa jeunesse et dont les Jardins de la Fontaine lui inspirèrent ce parc.
En haut de ces escaliers, on accède à la salle hypostyle aux cent colonnes (qui n’en compte en réalité que 86). C’est en fait un espace fermé dont le plafond est soutenu par des colonnes de 6m de haut, tout simplement. La voûte de la salle est décorée de quatre soleils en céramique. Très beaux!

En longeant la salle, nous arrivons sur « La place de la nature » qui contient le plus long banc ondulé du monde (110 m); c’est celui qu’on voit sur toutes les photos. Il est vrai que ce banc est superbe et offre un panorama sur toute la ville, jusqu’à la méditerranée.
La balade continue avec le centre du parc, où se trouve une salamandre multicolore faite de mosaïque. Face à elle, en descendant les escaliers, on retrouve deux autres bâtiments emblématiques. Il s’agit de la maison du Gardien (qu’on peut visiter avec le billet d’entrée; c’est une sorte de musée) et d’une boutique de souvenirs.
A gauche: la maison du gardien
Autres constructions assez insolites dans le parc: trois viaducs (Supérieur, Moyen et Inférieur) construits chacun d’une manière différente. Parmi eux: le chemin de la Bugadera. C’est une série de piliers à des niveaux différents, tous construits avec de la pierre extraite du même parc. Le porche est supporté par une ligne de colonnes inclinées et la fin du porche forme un semi cercle de colonnes en deux niveaux. Difficile à expliquer et encore plus à imaginer mais je vous assure qu’après avoir visiter le parc vous verrez de quoi je parle.
Dernière pièce originale: la maison-musée de Gaudí. Ce musée comprend une collection d’œuvres de Gaudí et de certains de ses employés. Réparti sur trois étages, on trouve au rez-de-chaussée une exposition de meubles conçus par Gaudí pour les maisons Batlló et Calvet et au premier étage le bureau et la chambre de l’artiste.
Tarif
Point du vue tarif, nous avons payé 10€ par adulte. Attention, les tickets sont à réserver! Et bien à l’avance… J’ai dû les acheter début mars il me semble, et les créneaux horaires à choisir étaient déjà bien remplis. J’ai vu beaucoup de gens arriver en ne se doutant de rien et repartir bredouille car le parc était complet pour la semaine! La raison est que seulement 400 personnes sont autorisées à entrer dans le parc toutes les heures. Un peu contraignant peut-être si on ne s’y est pas pris à l’avance mais tellement plus agréable pour visiter!
C’est tout pour ce parc qui est, selon moi, à voir au moins une fois dans sa vie!
A bientôt avec un article sur le Zoo de Barcelone!