Si vous me suivez depuis un petit temps, vous savez que j’aime beaucoup les tatouages et certains piercings. Depuis 2016, j’ai pris l’habitude me faire un piercing aux oreilles par année, du moins jusqu’à ce que j’arrive à ce que je voulais. J’ai commencé par aller dans un salon près de chez moi, et puis je me suis demander pourquoi ne pas profiter d’être en voyage pour faire ce « piercing de l’année », puisque chez moi je ne prends pas vraiment le temps pour ce genre de choses. C’est comme cela que cela que tout a commencé… C’est un beau souvenir de vacances que l’on portera sur soi pour toujours pour les tatouages, ou presque pour les piercings.
Je précise que je n’ai testé l’expérience qu’en France, là où j’étais certaine que l’hygiène était respectée, et en me renseignant sur les salons avant d’y aller. Je suis beaucoup trop méticuleuse pour y aller à la one again. Quoi que … L’avantage que j’ai trouvé à faire ceci en France, c’est qu’il n’y a pas de quiproquos de langage, surtout pour les tatouages. Bien que j’ai tenté de me faire tatouer en Ecosse mais que je n’ai pas eu de place au moment voulu..
La première fois que j’ai donc cédé à la tentation, c’était à Tours, lors de mon road trip des châteaux de la Loire, ce qui remonte à février 2017. A ce moment là, à part trois trous aux lobes et un piercing au nombril, je n’en avais encore aucun au cartillage, mais l’hélix me faisait de l’oeil. Je me suis rendue chez Medusa, à Tours, sans rendez-vous, pour sauter le pas. Après quelques discussions sur l’emplacement du bijou, ça y est, c’était percé! Aucune douleur pour ma part, mais je ne suis pas douillette.

En mai de la même année, je me suis rendue une semaine à Clermont Ferrand. J’avais très envie de me faire tatouer sur les côtes. J’étais déjà tatouée sur le bras et le mollet donc je n’avais aucun apriori concernant la douleur. Cette fois, j’ai pris contact avec le tatoueur quelques jours avant, afin qu’il fasse le dessin avant mon arrivée et qu’on fixe un rendez-vous. Etant donné que j’ai eu cette idée folle en dernière minute, il a ouvert son shop tôt le matin exprès … J’ai eu beaucoup de chance. Je me suis donc rendue chez Sweet Colors Tattoo pour ce magnifique tatouage qui a une énorme signification pour moi.

Si se faire percer est facile et plus ou moins pratique, se faire tatouer demande nettement plus de précautions. Sachant que c’était sur les côtes, j’ai du veiller à ne pas tâcher les draps de cette crème grasse à souhait que l’on applique les jours suivants le tatouage. J’ai du aussi faire attention lors de certaines balades. On ne s’en rend pas compte en temps normal, mais les côtes sont pas mal sollicitées lors de certains mouvements.
Un an plus tard, en juillet 2018, et à Thonon-les Bains, j’ai réitéré la tradition du piercing de l’année! J’étais partie pour un anti-hélix cette fois, dans un shop dont je ne retrouve plus le nom mais qui se trouve dans la partie haute de la ville, près de la place. Etant donné que la clim était en panne, on m’a demandé de revenir le lendemain par mesure d’hygiène. Comme j’étais sur place pour une semaine, il n’y avait aucun problème. Je n’ai pas pu faire l’anti-hélix car la perceuse n’était pas sure d’elle, j’avais trop de vaisseaux dans cette zone pour elle, je suis donc partie pour un conch. J’hésitais entre les deux de toute façon. Celui-ci m’a fait nettement plus mal que l’hélix parce que le cartilage est très épais à cet endroit, mais ça ne dure que 5 minutes à tout casser, si j’ose dire.
En 2019, je n’ai pas trouvé le temps de me faire percer lors de mes voyages, alors, un beau matin caniculaire d’août, je suis allée chez une perceuse bien connue dans le nord de la France, et j’ai profité de ses talents pour me faire enfin l’anti-hélix et un hélix beaucoup plus bas, sur l’autre oreille que le premier. J’ai aussi changé le bijou de mon conch, et de mon hélix qui étaient alors cicatrisés. Niveau piercing, je pense m’arrêter là, mais je ne préfère pas trop m’avancer… Niveau tatouage en revanche, j’ai encore quelques idées qui me tournent dans la tête mais j’aime prendre mon temps.
Si je trouve cette idée de « piercing/tatouage souvenir » fabuleuse – je ne vais pas dire le contraire – j’ai quand même une petite série de réserves à vous partager.
Tout d’abord, je pense que la chose à laquelle faire le plus attention, c’est l’endroit où l’on se trouve au moment du piercing/tatouage. Clairement, on évitera de se faire tatouer si on passe une semaine à la plage! Pour les piercings c’est un peu pareil. J’ai eu beaucoup moins de mal à cicatriser mon hélix fait à Tours, que mon conch fait au bord du lac Léman où j’allais dans le lac tous les jours, même en évitant d’y mettre la tête. En plus de ça, pour le premier j’étais en hôtel, pour le second, j’étais en camping. Les soins ne sont pas faits de la même manière, je trouve.
Il faut aussi voir la période de l’année dans laquelle on se trouve. Les tatouages l’été, c’est chiant. Pour avoir fait mon bras complet, je peux l’affirmer haut et fort. J’ai du me balader avec une manche coupé d’un vieux pull pour ne pas mettre mon tatouage au soleil, et avec la canicule c’était un peu insupportable. Mais, je l’ai voulu, je l’ai eu !
En voyage, il faudra aussi veiller à avoir tous les produits de soin avec soi, ou courir en acheter le cas échéant. Je pense surtout ici au tatouage mais le piercing n’est pas à négliger non plus. J’ai fait une belle infection au conch après avoir trop vite dormi dessus, et si je n’avais pas eu de sérum physiologique, et bien j’aurai douillé encore plus.
Enfin, et ce conseil est valable en voyage ou non, il faut vraiment faire attention au salon dans lequel on décide de se rendre. De nos jours c’est très facile, on peut lire des dizaines d’avis et voir des photos avant de s’y rendre. Dans tous les cas, si une fois sur place, vous ne le sentez pas, partez!
A bientôt !
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