Lors de mon citytrip à Athènes, j’avais réservé une soirée pour une ‘attraction’ un peu particulière: celle de prendre le téléphérique pour m’amener tout en haut du mont Lycabette.
Pour faire simple, c’est une colline de l’Attique, appartenant à la chaîne du Pentélique. Elle est formée de calcaire et culmine à 277 mètres, ce qui en fait le point le plus élevé de la ville d’Athènes. L’étymologie de son nom n’est pas assurée. On a pensé que cette hauteur était un refuge de loups (en grec : lukoi) ou encore qu’elle aurait porté un sanctuaire dédié à Lycos, fils de Pandion (en grec : lukios). L’explication pourrait aussi venir du terme lukabas signifiant ‘année’ car on sait qu’en Allemagne et en Suisse, on appelle ‘Jahresberg’ des montagnes sur le sommet desquelles l’apparition de soleil indique le commencement du printemps, et donc de l’année, dans l’ancien calendrier julien. Il est possible que le Lycabette, vu d’un certain endroit, ait eu une fonction analogue, mais cela n’apparaît sur aucun document ancien. Bref, on ne sait pas grand chose, toutes les suppositions sont permises.
Se rendre au Mont Lycabette
Un funiculaire sous-terrain, inauguré en 1965, permet de rejoindre le sommet sur lequel se trouve la chapelle Saint-Georges bâtie au XIXe siècle. C’est la solution la plus simple, et la plus rapide. La station est facile à trouver. On peut y aller à pied depuis le centre d’Athènes, en une vingtaine de minutes. Elle se trouve à l’angle des rues Aristipou et Ploutarchou. Le funiculaire fonctionne de 9h à 2h30 du matin et le ticket coûte 7 € l’aller-retour (ou 5 € l’aller simple). C’est la solution que j’ai choisie car j’aime bien prendre le funiculaire.. Je trouve ça chouette, pratique et facile.
Il est également possible de s’y rendre à pied. Il parait que ce n’est pas très difficile à monter, sauf en cas de grosses chaleurs. Il suffit de suivre le sentier qui commence au bout de la rue Aristipou, et de grimper pendant 20 minutes pour arriver au sommet.
Dernière solution; la voiture (ou le taxi), qui vous emmène à quelques mètres du sommet. De là il ne reste qu’un petit escalier à prendre.
Qu’y a-t-il à voir là-haut?
Et bien, je dirai que le panorama se suffit à lui même. J’avais choisi d’y aller en soirée, un jour de ciel bleu, sans nuage, expressément pour voir le soleil qui commence à descendre, à la golden hour si vous préférez. D’ici, on peut constater qu’Athènes abrite une multitude de petites maisons. On voit absolument tout ce qui nous entoure, à 360°. On distingue au loin la mer Egée et même le port du Pirée. On remarque vite que la ville est définie par deux monts: Ymette et Egaleo. On y voit aussi, bien entendu, la colline de l’Acropole et celle de Filopapou. Je reconnais que l’arrivée est marquante. On se sent très grands de là-haut et à la fois si petits.
On y découvre également une petite chapelle; celle de Saint Georges (Agios Giorgos), que j’ai pu visitée. Le contraste est étonnant: une chapelle toute blanche, sur un ciel tout bleu.
Le restaurant Orizontes permet de déguster une spécialité grecque, tout en profitant d’une terrasse donnant directement sur le panorama. C’est là que se trouvent la majorité des gens qui visitent le mont. Et sur le flanc arrière de la montagne, on retrouve un théâtre, uniquement ouvert en été, où plusieurs célébrités ont joué.
Les meilleurs moments pour se rendre au mont
Je pense que le mieux est de monter au Lycabette un peu avant le coucher du soleil, ou alors très tôt le matin. La plupart des touristes seront partis, la luminosité est incroyable, et il fait tellement calme. Mais je parle ici de mon expérience faite la dernière semaine de janvier, à voir si en été c’est également le cas…
J’ai profité pour prendre pas mal de photos ce soir là, elles sont toutes disponibles sur ma page instagram.
C’est une visite que je considère comme incontournable à Athènes. On en prend plein les yeux, pour vraiment pas cher, voir gratuit si on monte à pied. Je garde un merveilleux souvenir de cette soirée.
A bientôt!
Les Voyages d'Archimède 
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